Ils ont construit une maison en bois avec du bois de chauffage ordinaire ! La maison est chaude même en hiver glacial !

La quantité d’argile représente environ 20 pour cent du volume de bois de chauffage. C’est la base du mortier qui transforme un simple tronc en un mur solide d’une maison en bois.
Pour que l’argile soit plus chaude et ne se fissure pas, elle doit être mélangée avec de la paille finement coupée, en ajoutant 10 à 15 pour cent du volume d’argile et en la mélangeant soigneusement.
La construction de la fondation pour une maison en bois est simple, il suffit de faire une simple fondation en pierre, en versant la couche de pierre avec du mortier liquide, qui pénètre bien dans tous les vides.
La profondeur de la fondation peut être d’un mètre au maximum, car le mur en bois pèse beaucoup moins qu’une brique et est également très résistant aux affaissements du sol.
La longueur optimale est de 40 à 50 centimètres, car cela suffit pour garder la maison chaude même en hiver glacial.
La technologie de maçonnerie du mur en bois est simple, mais elle exige de la prudence et une pose minutieuse du bois sur le mortier avec une épaisseur minimale de joints.
Pour que le mur soit plus chaud, il existe un petit secret de la technologie. Il consiste à poser le mortier d’argile-sel non pas en une couche continue, mais en deux couches parallèles.
Cela crée une couche d’air dans l’épaisseur de l’argile, qui n’autorise pas les joints à geler, formant des ponts thermiques froids.
Lors de la pose des coins, pour donner plus de solidité à toute la structure, la technique de l’habillage des rangées de bois devrait être utilisée, comme dans la maçonnerie traditionnelle.
La maison mesure 9×9 mètres avec un étage et demi. Je l’ai construite en bois de chauffage de 40 cm de long sur de l’argile. Les murs ont été disposés comme des troncs, aux coins chaque rangée se chevauchant avec les rangées de l’autre mur. À 50-70 cm, j’ai fait un liage avec une planche d’un pouce. Elle servait également à niveler.
Le mur est disposé (à la fois) en 3 rangées de bois de chauffage. Il ne faut pas en faire plus – l’argile n’a pas le temps de sécher et les rangées supérieures compriment les troncs des rangées inférieures.
Nulle part il n’était écrit qu’il fallait utiliser des plaques de contreventement (un coffrage, quelque chose de similaire à la technique tisse) Des plaques de contreventement faites de 3 planches sur toute la longueur du mur, à l’intérieur et à l’extérieur. Elles sont mobiles. En bas, elles sont fixées au mur fini avec des vis autotaraudeuses. En haut, un écarteur de 41 cm, qui pourrait supporter l’épaisseur du mur et repousser les troncs plus longs que nécessaire. À l’aide des mêmes planches, la verticalité des murs est maintenue.
Pour les fenêtres et les portes, des boîtes ébréchées sur la largeur du mur (planches de 200×100). Elles sont mises en place sur la maçonnerie. Comme le mur fait 9 mètres, au milieu de la maison, j’ai un 5e mur (un cadre de bois de 150×150). Les extrémités du bois sont intégrées dans les murs.
Le plancher du premier étage (poutres), une extrémité des poutres repose sur le cadre du 5e mur, l’autre sur le mur. Bien sûr, sous la poutre sur le mur repose une planche (sur toute la longueur du mur) Tout est de niveau. Cette année, j’ai dû arrêter au premier étage. Les gelées ont commencé – le matin, l’eau gèle – on ne peut pas poser le mur.